dimanche 16 novembre 2014

Stefan Zweig - La peur

Stefan Zweig :

La peur : 






Salut tout le monde, la critique d'aujourd'hui portera sur le recueil de nouvelles La peur de Stefan Zweig.
Si jamais vous souhaitez vous le procurer je vous conseille l'édition de poche qui ne coûte que 5€60. Un édition petit budget qui ravira tout le monde.
Personnellement j'ai lu cette oeuvre dans le cadre d'une lecture scolaire. Je suis actuellement des études dans une Fac de lettre en section Lettres Modernes, j'ai donc un programme à suivre et cette oeuvre en fait partie.
J'ai été très heureuse de découvrir cet auteur. Je ne vais pas vous le cacher, j'ai plusieurs fois changer d'avis à propos de la tournure que prendrait cette critique puisque mon avis à été plutôt mitigé lors de la lecture.

Alors pour commencer, je sais pas si vous allez très bien saisir mais je n'ai pas apprécié l'oeuvre dans la lecture des nouvelles mais à la fin de la nouvelle. Avec le recul, l'histoire, les aventures, les mots me semblaient tout à fait approprié et ce que j'aime avec Zweig c'est que l'on ne s'attend pas du tout à la fin. Zweig manie également très bien les différents points de vue psychologique qu'un homme peut adopter.
Je ne me suis penchée que sur les nouvelles qui étaient au programme. A savoir, "La peur" "Leporella" "Le bouquiniste Mendel" et "La collection invisible".

Les deux première nouvelles "La peur" et "Leporella" mettent en avant le point de vue de deux femmes.

Dans "La peur", l'héroïne trompe son époux et est atteinte d'une peur constante d'être découverte. Elle ne vit pas cette situation très sereinement depuis qu'un :maître chanteur est arrivé dans sa vie. Cette nouvelle est longue par rapport aux autres mais finalement se lit plutôt rapidement. La fin est surprenante et j'ai beaucoup aimé.

Dans "Leporella", l'héroïne semble atteinte d'une maladie mentale. Cette femme est au service d'un Baron et d'une Baronne en tant que femme de chambre. La Baronne vient à s'absenter, qui la laissa seule en compagnie du Baron. La demoiselle va petit à petit s'éprendre d'une affection toute particulière pour son Maître. Non pas dans une relation amoureuse mais dans une relation de confiance et de servitude qu'elle va assouvir auprès de son Maître en lui vouant un culte absolu. Cette nouvelle rend vraiment très bien.

Les deux dernière nouvelles : "Le bouquiniste Mendel" et "La collection invisible" mettent surtout en avant un point de vue masculin.

"Le bouquiniste Mendel" relate l'histoire d'un homme pris d'une affection toute particulière pour la littérature, les livres, l'objet livre en soi,... En gros tout ce qui se rapporte à de la lecture. Cette histoire est également très bien construite.

Dans "La collection invisible", Un antiquaire va rendre visite à un vieil homme prit d'affection pour l'Art. Cet homme devenu aveugle garde son trésor, caché à la vue de tous. Il passe toute ses journées à les toucher comme pour s'en remémorer le souvenir. Souvenir qui reste gravé dans sa mémoire.
Cette nouvelle est celle que j'ai préféré. J'aime l'histoire, le dénouement et principalement les points de vue psychologiques des personnages. La fin nous amène à nous demander : Qu'aurions nous fait ?


Maintenant les notes :) :



  •  L'histoire : 7,5/10 : On ne s'attend pas du tout à la fin. Les aventures des personnages sont originales.
  • L'écriture : 8,10/10 : Pour ceux qui n'aiment pas les grosses lectures c'est un bon compromis.
  • La Plume de l'auteur : 8/10 : J'ai apprécié, accessible à tous de par le vocabulaire employé. 
  • Note finale : 17/20



Pour conclure je garde un bon souvenir de cette oeuvre. Zweig n’emploie pas de mots très compliqués. Les histoires sont très bien montées. Et je le conseille à tout le monde, en particuliers aux jeunes lecteurs (Ex : Collège - début de lycée qui aiment la lecture et veulent découvrir autre chose que la littérature française habituelle)

Sur ce, je vous souhaite à tous une agréable fin de week-end.
Comme vous pouvez le voir je me suis quand même empressée de poster cette critique pour ceux qui l'attendait :)


~Gwen

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